Echo du passé
Contemplant le lointain tout recouvert d’été
Une douce torpeur tout doucement m’emporte
Tel un soupir divin qui n’a jamais été
Pour un simple mortel, exhalé de la sorte
Le soleil et la brise et tous les champs de blé
Des vieux saules, aux rus et toute la nature
Forgent un souvenir à mon âme troublée
Où dansent dans les nues d’étranges créatures
Ce sont me semble t-il des ombres d’autrefois
Des compagnons d’un jour, des béguins illusoires
Des rires tapageurs et des regrets parfois
Qui par leur tourbillon racontent mon histoire
Dans cette farandole aux contours imprécis
L’ivresse de jadis bouscule tout mon être
Je scrute chaque trait en espérant ainsi
Dans cet écho lointain, enfin te reconnaître