Lyralire

Lyralire

Lettre à E

 

 

J’irai de bon matin quand se lève la brume

Quand les rêves s’arrêtent au bord des oreillers

Quand la terre fredonne et que le ciel écume

J’irai tôt le matin courir te réveiller

 

Je veux être témoin quand tes paupières closes

Fleuriront sous l’éclat d’un horizon nouveau

Où les tout petits riens où les petites choses

Seront pour notre cœur d’inébriants cadeaux

 

Tout nous appartiendra et le temps et l’espace

Et nos rires d’enfants monteront jusqu’au cieux

Sans jamais que nos mains un instant se délacent

Sans jamais un instant ne se quittent nos yeux

 

Quand cette onde de joie inondant tout notre être

Au loin emportera jusqu’au confins des jours

Ce fragile navire on atteindra peut-être

Les sables argentés de l’île sans retour

 

 

§ - § - §

 



13/09/2024
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