Ecrire
Écrire, écrire encor jusqu’aux matins conquis
Écrire mais pour quoi ? Écrire mais pour qui ?
Au dessus de mon front, seul un ange se penche
Et se détourne un peu quand mon âme s’épanche
Quel verbe peut porter le poids d’une émotion
Le sentiment profond d’un cœur en distorsion
Si pauvres sont mes vers que je leur tends l'aumône
Et gracieux les écris sur une feuille jaune
Mais hélas ils ne sont qu’effluves de printemps
Clapotis de ruisseau qu’on oublie dès l’instant
Inaudibles soupirs des forêts de l’automne
Silences enneigés ou nuages qui tonnent
Fermés, scellés d’un cœur rouge comme mon sang
Mon âme s’en défait dans l’espoir grandissant
Que le souffle du vent un matin les emporte
Et délicatement, les pose à votre porte
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