Aubade
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J’aime pencher mon âme au bord des aubes blanches,
Admirer la ferveur d’un soleil audacieux
Qui,délicatement,allume dans les branches,
D’ardentes symphonies qui montent jusqu’aux cieux
La plaine reverdit sous son aile brumeuse,
Des taches de couleurs affleurent çà et là,
Et du lointain survient une vague écumeuse
Qui bouscule les chants odorants des lilas
Saluant le babil du jour qui vient de naître,
Les chapelles d’airain tintent à l’unisson.
Spectateur vertueux,je ferme la fenêtre,
Dans le tourbillonnant aria du pinson
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