L'Après
Tous étaient là, debout, formant une nation,
Un infini cortège, un flot inextinguible,
Hissant haut l'étendard de l’abomination
Contre ce fanatisme arriéré dont la cible
Est la population
Irrégulièrement montait l’hymne guerrier
Et la rumeur tournait en fracas de tonnerre
Et tous étaient unis sans rien s’approprier
Que ce chant qui roulait à fissurer la terre
En croulant leurs terriers
Tremblez au chant du coq sur vos tas de fumier
Son regard est aigu, ses ergots infrangibles
Sa plume redoutable ôtée de son plumier
Peut vous percer le coeur ou vous rendre risibles
D’un brocard meurtrier
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