Les chuchotis du vent
La faconde du vent sur les feuilles des saules
En gerbes d’étincelles tombent sur mes épaules,
Adornant du penser, ses mornes oripeaux
Qui s’accrochent toujours aux langueurs d’un repos
L'intervalle se tend,éternel,sans mesure,
Et la félicité plus vaste que l’azur,
M’emporte sur des flots où j’aborde sans bruit,
En bayeur flamboyant,les rives de la nuit
Je me dissous au coeur des chatoiements de l’Être;
Je suis un chant d’oiseau, un mot sur une lettre,
Un immuable allant sans crainte et sans remord,
Je suis le firmament, je suis Dieu, je suis mort !
Les forges du couchant baillent la gueule ouverte,
Et leurs flots ignescents inondent l’herbe verte;
Revenant doucement au porche du présent,
J’augure mon esprit misérable et pesant
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