Solitude
Le soir venu, dans le silence,
Sous une ampoule nue qui danse
Dans la chaleur d’un four ouvert
Et le vacarme des couverts
Je crains la nuit
Elle s’est assise et m’accompagne
Quotidienne et morne compagne
La solitude fait grand mal
Dans son marasme lacrymal
Peuplé d’ennui
J’attends que l’on frappe à ma porte
Qu’un tourbillon de vent m’emporte
Par dessus les sombres marais
Haut vers la sphère où tu serais
Où l’astre luit
§ - § - §
Retour aux articles de la catégorie Mes poèmes -