Lyralire

Lyralire

Solitude

 

 



Le soir venu, dans le silence,

Sous une ampoule nue qui danse

Dans la chaleur d’un four ouvert

Et le vacarme des couverts

Je crains la nuit

 

Elle s’est assise et m’accompagne

Quotidienne et morne compagne

La solitude fait grand mal

Dans son marasme lacrymal

Peuplé d’ennui

 

J’attends que l’on frappe à ma porte

Qu’un tourbillon de vent m’emporte

Par dessus les sombres marais

Haut vers la sphère où tu serais

Où l’astre luit





§ - § - §

 



29/02/2016
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